Le 19 novembre 2016, quelques jours avant sa disparition, Jean-Marc Benhaiem organisait une journée consacrée à l’œuvre de François Roustang pour redécouvrir la pensée de ce thérapeute non conventionnel, qui est parvenu à atteindre une simplicité inégalée dans le travail en hypnose grâce à une vie de travail et de réflexion.
Tout au long de cette journée, nous avons été guidés par les interventions de thérapeutes qui, tous, doivent à François Roustang une transformation radicale dans leur pratique hypnotique, et plus largement dans leur manière de vivre. Car si François Roustang a autant marqué une génération entière d’hypnothérapeutes, c’est parce que l’hypnose qu’il pratique et enseigne transforme la façon d’être au monde tout autant qu’elle guérit ; elle change la façon d’être au monde du patient tout comme elle change celle du thérapeute. Voilà qui souvent intrigue et inspire les soignants venus se former à l’AFEHM.
C’est ce que nous confie Nicole Prieur, philosophe, hypnothérapeute, codirectrice du CECCOF, qui ouvre la journée. François Roustang est, rappelle-t-elle, un des rares chercheurs à inviter le thérapeute à porter attention à sa posture. Bénéficier de l’enseignement de François Roustang, c’est apprendre à faire l’expérience du dépouillement. Nicole dit combien François soulignait l’inutilité des croyances, des jugements, des savoirs dans le cadre thérapeutique. Ne laisser que la présence du corps, le silence, l’attente : le travail s’épure alors en une attitude minimaliste où chaque mot, chaque geste sonne juste.
Pour François, la position du thérapeute n’est pas affaire d’intellect ou de savoir, elle est sensorialité, présence, mouvement.
Et si le thérapeute use de mots c’est, nous explique François au travers d’une vidéo, « un langage qui n’a aucun sens (…), fait pour créer la confusion, pour que le patient perde la tête. C’est un langage qui n’a pas de sens mais qui a pour visée de changer la position de la personne dans son existence ».
Et si langage il y a, il permet, analyse Patrick Richard, de jouer avec les sens pour faire vivre une expérience nouvelle : lorsque la métaphore apparaît dans le travail de François, explique-t-il, ce n’est pas pour mettre en image le symptôme, mais plutôt pour métaphoriser le patient tout entier et l’inviter à tisser de nouveaux liens avec son contexte. Jean-Marc nous rappelle d’ailleurs que pour François, il n’est jamais question de traiter le symptôme. Pire, le cadre diagnostique, si cher à la médecine, fait obstacle à la guérison dans le contexte de l’hypnose. C’est bien l’individu dans sa globalité qui est invité à se dissoudre dans l’expérience réorganisatrice.
Cette expérience, que l’on voudrait décisive, ne peut donc se faire que si le thérapeute fait lui même l’expérience de l’hypnose. Dans le vide créé par sa présence tranquille, le patient est invité à laisser se déployer ses ressources et laisser revenir le mouvement.
Tout au long de cette journée, nous avons été guidés par les interventions de thérapeutes qui, tous, doivent à François Roustang une transformation radicale dans leur pratique hypnotique, et plus largement dans leur manière de vivre. Car si François Roustang a autant marqué une génération entière d’hypnothérapeutes, c’est parce que l’hypnose qu’il pratique et enseigne transforme la façon d’être au monde tout autant qu’elle guérit ; elle change la façon d’être au monde du patient tout comme elle change celle du thérapeute. Voilà qui souvent intrigue et inspire les soignants venus se former à l’AFEHM.
C’est ce que nous confie Nicole Prieur, philosophe, hypnothérapeute, codirectrice du CECCOF, qui ouvre la journée. François Roustang est, rappelle-t-elle, un des rares chercheurs à inviter le thérapeute à porter attention à sa posture. Bénéficier de l’enseignement de François Roustang, c’est apprendre à faire l’expérience du dépouillement. Nicole dit combien François soulignait l’inutilité des croyances, des jugements, des savoirs dans le cadre thérapeutique. Ne laisser que la présence du corps, le silence, l’attente : le travail s’épure alors en une attitude minimaliste où chaque mot, chaque geste sonne juste.
Pour François, la position du thérapeute n’est pas affaire d’intellect ou de savoir, elle est sensorialité, présence, mouvement.
Et si le thérapeute use de mots c’est, nous explique François au travers d’une vidéo, « un langage qui n’a aucun sens (…), fait pour créer la confusion, pour que le patient perde la tête. C’est un langage qui n’a pas de sens mais qui a pour visée de changer la position de la personne dans son existence ».
Et si langage il y a, il permet, analyse Patrick Richard, de jouer avec les sens pour faire vivre une expérience nouvelle : lorsque la métaphore apparaît dans le travail de François, explique-t-il, ce n’est pas pour mettre en image le symptôme, mais plutôt pour métaphoriser le patient tout entier et l’inviter à tisser de nouveaux liens avec son contexte. Jean-Marc nous rappelle d’ailleurs que pour François, il n’est jamais question de traiter le symptôme. Pire, le cadre diagnostique, si cher à la médecine, fait obstacle à la guérison dans le contexte de l’hypnose. C’est bien l’individu dans sa globalité qui est invité à se dissoudre dans l’expérience réorganisatrice.
Cette expérience, que l’on voudrait décisive, ne peut donc se faire que si le thérapeute fait lui même l’expérience de l’hypnose. Dans le vide créé par sa présence tranquille, le patient est invité à laisser se déployer ses ressources et laisser revenir le mouvement.
Des étoiles pour nous guider. Sophie Cohen
Chères lectrices et chers lecteurs, Comme vous le savez certainement, le monde de l’hypnose vient de perdre l’une de ses grandes figures en la personne de François Roustang. Il a été l’un des grands « penseurs » de l’hypnose. Il a en particulier cherché à définir et comprendre ce qui se déroulait dans une rencontre et lors d’une séance. Nous lirons l’hommage de Jean-Marc Benhaiem, son ami et disciple.
Chères lectrices et chers lecteurs, Comme vous le savez certainement, le monde de l’hypnose vient de perdre l’une de ses grandes figures en la personne de François Roustang. Il a été l’un des grands « penseurs » de l’hypnose. Il a en particulier cherché à définir et comprendre ce qui se déroulait dans une rencontre et lors d’une séance. Nous lirons l’hommage de Jean-Marc Benhaiem, son ami et disciple.
Se réinventer grâce à l’hypnose. Nicole Prieur
Une nécessité pour notre XXIe siècle. Notre siècle génère de nouvelles souffrances liées aux progrès mêmes qu’il a mis en œuvre. L’accélération de notre époque impose un rapport au temps très paradoxal, nous n’avons jamais eu autant de temps à notre disposition (davantage de temps de loisirs, plus grande espérance de vie) et pourtant nous en manquons sans cesse au regard de toutes les tâches à faire en un temps donné.
Une nécessité pour notre XXIe siècle. Notre siècle génère de nouvelles souffrances liées aux progrès mêmes qu’il a mis en œuvre. L’accélération de notre époque impose un rapport au temps très paradoxal, nous n’avons jamais eu autant de temps à notre disposition (davantage de temps de loisirs, plus grande espérance de vie) et pourtant nous en manquons sans cesse au regard de toutes les tâches à faire en un temps donné.
Les suggestions directes. Dr Dominique Megglé
Qu’en pense le Docteur Erickson ? Dominique Megglé a fait un vrai travail de recherches dans tous les livres et articles d’Erickson. Il développe sa pensée qu’il avait déjà en partie évoquée dans le numéro 30 de notre Revue. Des échanges avec des spécialistes ont invité Dominique Megglé à réaliser davantage de recherches.
Qu’en pense le Docteur Erickson ? Dominique Megglé a fait un vrai travail de recherches dans tous les livres et articles d’Erickson. Il développe sa pensée qu’il avait déjà en partie évoquée dans le numéro 30 de notre Revue. Des échanges avec des spécialistes ont invité Dominique Megglé à réaliser davantage de recherches.
Anorexie/boulimie : véritable enjeu de santé publique. Dr Bruno Dubos
Les données de l’Inserm s’accordent sur deux constats : 0,5 % des jeunes filles dans leur dix-huitième année, et seulement 0,03 % des garçons, présentent des symptômes évocateurs d’anorexie. Le deuxième aspect est que ces troubles évoluent vers la chronicité. Ces problèmes représentent un véritable défi pour les thérapeutes et donc pour les hypnothérapeutes que nous sommes. Lorsqu’il m’a été confié la responsabilité de diriger ce numéro thématique sur l’anorexie et la boulimie, le titre m’est venu spontanément : « Un nouveau regard ».
Les données de l’Inserm s’accordent sur deux constats : 0,5 % des jeunes filles dans leur dix-huitième année, et seulement 0,03 % des garçons, présentent des symptômes évocateurs d’anorexie. Le deuxième aspect est que ces troubles évoluent vers la chronicité. Ces problèmes représentent un véritable défi pour les thérapeutes et donc pour les hypnothérapeutes que nous sommes. Lorsqu’il m’a été confié la responsabilité de diriger ce numéro thématique sur l’anorexie et la boulimie, le titre m’est venu spontanément : « Un nouveau regard ».
Anorexie : du symptôme aux processus. Dr Bruno Dubos
L’anorexie et la boulimie sont un véritable défi pour les thérapeutes. Mais plutôt que de parler d’anorexie ou de boulimie, il convient de prendre en compte qu’il s’agit de patientes, adolescentes ou moins jeunes qui viennent dans nos cabinets de consultation avec ce symptôme. La réputation de ces problèmes est particulière, renforcée il est vrai par nos expériences en thérapie avec ces patientes.
L’anorexie et la boulimie sont un véritable défi pour les thérapeutes. Mais plutôt que de parler d’anorexie ou de boulimie, il convient de prendre en compte qu’il s’agit de patientes, adolescentes ou moins jeunes qui viennent dans nos cabinets de consultation avec ce symptôme. La réputation de ces problèmes est particulière, renforcée il est vrai par nos expériences en thérapie avec ces patientes.
La réassociation dans les troubles alimentaires. Sophie Cohen
Le thème de la réassociation est souvent peu traité. On parle et on écrit en effet volontiers de la dissociation en hypnose. La dissociation est utile dans nombre de situations où, par exemple, des soins génèrent de la douleur. Ainsi l’on enseigne le savoir-accompagner le patient dans un état dissociatif. Dans un ensemble de pathologies, savoir si une personne est dissociée ou associée n’est pas pris en compte. Alors que la dissociation spontanée peut représenter une protection naturelle dans les premiers temps d’une situation, elle devient pathologique si elle s’inscrit comme une façon d’être dans la durée.
Le thème de la réassociation est souvent peu traité. On parle et on écrit en effet volontiers de la dissociation en hypnose. La dissociation est utile dans nombre de situations où, par exemple, des soins génèrent de la douleur. Ainsi l’on enseigne le savoir-accompagner le patient dans un état dissociatif. Dans un ensemble de pathologies, savoir si une personne est dissociée ou associée n’est pas pris en compte. Alors que la dissociation spontanée peut représenter une protection naturelle dans les premiers temps d’une situation, elle devient pathologique si elle s’inscrit comme une façon d’être dans la durée.
Thérapie du couple parental. Dr Patrice CHARBONNEL
L’anorexie mentale est une pathologie essentiellement féminine qui se révèle le plus souvent juste après la puberté. Ce trouble des conduites alimentaires associe des symptômes de comportements nutritionnels (privation alimentaire stricte et volontaire pendant plusieurs mois ou années, éviction de certains aliments, phases boulimiques) et somatiques (aménorrhée, arrêt de la croissance chez l’adolescente) à des symptômes psychologiques (perception déformée de son corps et en particulier de sa maigreur, peur de grossir, besoin de contrôle sur le corps, obsessions alimentaires, hyperactivité, surinvestissement intellectuel, régression en âge émotionnel).
L’anorexie mentale est une pathologie essentiellement féminine qui se révèle le plus souvent juste après la puberté. Ce trouble des conduites alimentaires associe des symptômes de comportements nutritionnels (privation alimentaire stricte et volontaire pendant plusieurs mois ou années, éviction de certains aliments, phases boulimiques) et somatiques (aménorrhée, arrêt de la croissance chez l’adolescente) à des symptômes psychologiques (perception déformée de son corps et en particulier de sa maigreur, peur de grossir, besoin de contrôle sur le corps, obsessions alimentaires, hyperactivité, surinvestissement intellectuel, régression en âge émotionnel).
« Au fait, j’y pense, j’ai oublié d’vous dire… » Dr Stefano Colombo
Frédéric venait de poser son téléphone. Après d’innombrables hésitations, il avait pris la décision de consulter un thérapeute. Cela faisait un bon moment que son épouse insistait pour qu’« il voit quelqu’un ». « Ça te fera du bien, précisait-elle, on ne peut pas continuer ainsi. » Il en avait conscience. Il partageait l’avis de sa femme tout en se questionnant sur l’efficacité d’une telle démarche.
Frédéric venait de poser son téléphone. Après d’innombrables hésitations, il avait pris la décision de consulter un thérapeute. Cela faisait un bon moment que son épouse insistait pour qu’« il voit quelqu’un ». « Ça te fera du bien, précisait-elle, on ne peut pas continuer ainsi. » Il en avait conscience. Il partageait l’avis de sa femme tout en se questionnant sur l’efficacité d’une telle démarche.
Des étoiles pour guide. Sophie Cohen
Des étoiles... des stars... en anglais... des personnes... des personnes de passage avec une présence merveilleuse... comme ça, une chaleur offerte à ce moment-là... Au bon moment... Des personnes comme de petites ou de grandes étoiles... Etoiles qui clignotent dans le ciel dont la lumière éclaire les larmes de joie qui ruissellent sur nos visages... Qui n’a pas pleuré sous un ciel étoilé ? Qui ne s’est pas ému devant la fragilité de nos vies ?
Des étoiles... des stars... en anglais... des personnes... des personnes de passage avec une présence merveilleuse... comme ça, une chaleur offerte à ce moment-là... Au bon moment... Des personnes comme de petites ou de grandes étoiles... Etoiles qui clignotent dans le ciel dont la lumière éclaire les larmes de joie qui ruissellent sur nos visages... Qui n’a pas pleuré sous un ciel étoilé ? Qui ne s’est pas ému devant la fragilité de nos vies ?
Les champs du possible. Dr Adrian Chaboche
Chers lecteurs, continuons de nous interroger sur la façon dont l’hypnose amène à réinstaller un mouvement dans la vie du patient. Et enrichissons-nous de prolonger la réflexion : n’appartient-il pas déjà au thérapeute d’être dans son mouvement et s’autoriser à ne plus savoir pour entrer dans la créativité thérapeutique ? Autant que deux danseurs, le thérapeute serait alors celui qui ouvre le premier pas à l’aide d’une suggestion, autant que d’une main il invite son partenaire à s’avancer.
Chers lecteurs, continuons de nous interroger sur la façon dont l’hypnose amène à réinstaller un mouvement dans la vie du patient. Et enrichissons-nous de prolonger la réflexion : n’appartient-il pas déjà au thérapeute d’être dans son mouvement et s’autoriser à ne plus savoir pour entrer dans la créativité thérapeutique ? Autant que deux danseurs, le thérapeute serait alors celui qui ouvre le premier pas à l’aide d’une suggestion, autant que d’une main il invite son partenaire à s’avancer.
Pédagogie Kaddouch. Dr Dina Roberts
Ce « pas de côté » vers la pédagogie musicale est né de ma rencontre avec Julien Laroche lors d’une conférence sur le thème « Jouer ensemble », organisée par des danseurs. J’ai été immédiatement tentée de l’inviter ici quand je l’ai entendu se définir comme « chercheur indiscipliné » plutôt qu’interdisciplinaire. Sa démarche même est faite de pas de côté : il part du phénomène qu’il étudie et convoque les disciplines qui permettent de l’éclairer. Ses études sur les interactions sociales l’ont amené à travailler sur l’improvisation musicale dans la méthode Kaddouch.
Ce « pas de côté » vers la pédagogie musicale est né de ma rencontre avec Julien Laroche lors d’une conférence sur le thème « Jouer ensemble », organisée par des danseurs. J’ai été immédiatement tentée de l’inviter ici quand je l’ai entendu se définir comme « chercheur indiscipliné » plutôt qu’interdisciplinaire. Sa démarche même est faite de pas de côté : il part du phénomène qu’il étudie et convoque les disciplines qui permettent de l’éclairer. Ses études sur les interactions sociales l’ont amené à travailler sur l’improvisation musicale dans la méthode Kaddouch.
Entretien avec le Docteur Jeffrey Zeig. Dr Gérard Fitoussi
Bonjour Docteur Zeig, vous avez une énorme influence dans le champ de l’hypnose ericksonienne, pouvez-vous nous donner des précisions sur votre cheminement personnel ? Jeffrey Zeig : J’ai commencé à étudier l’hypnose à l’université de San Francisco au moment de mon master de psychologie clinique. Un des psychiatres présents, qui était mon superviseur, m’a fait connaître l’hypnose et m’a indiqué qu’une des meilleures façons de la découvrir était de l’expérimenter moi-même.
Bonjour Docteur Zeig, vous avez une énorme influence dans le champ de l’hypnose ericksonienne, pouvez-vous nous donner des précisions sur votre cheminement personnel ? Jeffrey Zeig : J’ai commencé à étudier l’hypnose à l’université de San Francisco au moment de mon master de psychologie clinique. Un des psychiatres présents, qui était mon superviseur, m’a fait connaître l’hypnose et m’a indiqué qu’une des meilleures façons de la découvrir était de l’expérimenter moi-même.
Livres en bouche. Dr Grégory Lambrette
Compte-rendu. Voilà qu’à l’occasion de la rentrée littéraire de septembre 2015 est arrivé sur les étagères de nos librairies non pas un, mais deux ouvrages signés de la main de Giorgio Nardone, l’une des figures de proue les plus actives et créatives du modèle stratégique en psychothérapie. On le sait, Nardone cultive depuis plusieurs décennies maintenant un art du changement consistant à trouver des solutions simples aux problèmes insolubles comme il le qualifie lui-même.
Compte-rendu. Voilà qu’à l’occasion de la rentrée littéraire de septembre 2015 est arrivé sur les étagères de nos librairies non pas un, mais deux ouvrages signés de la main de Giorgio Nardone, l’une des figures de proue les plus actives et créatives du modèle stratégique en psychothérapie. On le sait, Nardone cultive depuis plusieurs décennies maintenant un art du changement consistant à trouver des solutions simples aux problèmes insolubles comme il le qualifie lui-même.
Recherches: les applications. Dr Lauriane Bordenave et Dr Adrian Chaboche
La neurochirurgie éveillée est un mythe qu’on agite souvent lorsqu’on parle d’hypnose au bloc opératoire. Sauf qu’il s’agit d’une réalité. La preuve avec cette belle série française. Les glioblastomes de bas grade sont des tumeurs cérébrales malignes infiltrantes, et le défi de la chirurgie est de trouver le meilleur compromis entre l’exérèse la plus complète possible et la préservation des tissus sains adjacents. Pour ce faire, certaines équipes réalisent des craniotomies sur des patients éveillés.
La neurochirurgie éveillée est un mythe qu’on agite souvent lorsqu’on parle d’hypnose au bloc opératoire. Sauf qu’il s’agit d’une réalité. La preuve avec cette belle série française. Les glioblastomes de bas grade sont des tumeurs cérébrales malignes infiltrantes, et le défi de la chirurgie est de trouver le meilleur compromis entre l’exérèse la plus complète possible et la préservation des tissus sains adjacents. Pour ce faire, certaines équipes réalisent des craniotomies sur des patients éveillés.
Hommage à François Roustang. Dr Jean-Marc Benhaiem
Je m’exprime au nom de tous les soignants, médecins, psychologues si nombreux à avoir lu, entendu, aimé et intégré l’œuvre de François Roustang dans leur pratique. Je parle aussi, bien entendu, en mon nom propre. François a bien voulu s’associer à mon projet de formation. Nous avons ainsi travaillé ensemble pendant vingt années, côte à côte, dans notre association d’enseignement de l’hypnose médicale et au sein de l’Université Paris VI à la Pitié-Salpêtrière.
Je m’exprime au nom de tous les soignants, médecins, psychologues si nombreux à avoir lu, entendu, aimé et intégré l’œuvre de François Roustang dans leur pratique. Je parle aussi, bien entendu, en mon nom propre. François a bien voulu s’associer à mon projet de formation. Nous avons ainsi travaillé ensemble pendant vingt années, côte à côte, dans notre association d’enseignement de l’hypnose médicale et au sein de l’Université Paris VI à la Pitié-Salpêtrière.
Anorexie, boulimie: véritable enjeu de santé publique. Dr Bruno Dubos
Les données de l’Inserm s’accordent sur deux constats : 0,5 % des jeunes filles dans leur dix-huitième année, et seulement 0,03 % des garçons, présentent des symptômes évocateurs d’anorexie. Le deuxième aspect est que ces troubles évoluent vers la chronicité. Ces problèmes représentent un véritable défi pour les thérapeutes et donc pour les hypnothérapeutes que nous sommes.
Les données de l’Inserm s’accordent sur deux constats : 0,5 % des jeunes filles dans leur dix-huitième année, et seulement 0,03 % des garçons, présentent des symptômes évocateurs d’anorexie. Le deuxième aspect est que ces troubles évoluent vers la chronicité. Ces problèmes représentent un véritable défi pour les thérapeutes et donc pour les hypnothérapeutes que nous sommes.